Origines et histoire du projet
Nous sommes les parents adoptifs de Jean-Pierre et Marie. Viticulteurs retraités âgés de 70 ans, leur avenir avec nous nous soucie. Nous souhaiterions pour eux et avec eux une petite structure qui serait leur lieu de vie, autres que les foyers d’hébergements existants, à dimension familiale.
Nous disposons près de chez nous de locaux à réhabiliter qui pourraient sans doute devenir le lieu de cette petite structure innovante. Ils pourraient y vivre avec un ou deux autres personnes en situation de handicap, pourquoi pas, avec un encadrement chaleureux, dont ils auront toujours besoin (maîtresse de maison, animateur…).
Sur le site envisagé, il serait possible de réaliser un logement de fonction et des espaces communs de vie et loisirs dans l’ensemble du bâti existant. Les bâtiments étant disponibles, ils pourraient donc être rénovés et adaptés d’emblée aux besoins des personnes accueillies : accessibilité, domotique, choix de matériaux bio sourcés, architecture s’inscrivant dans l’esprit du village.
Problématique
Notre projet concerne de jeunes handicapés mentaux de 32 et 39 ans travaillant en ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail), à 7 kms de chez nous, qui rentrent chaque jour à la maison et vivent avec nous, au quotidien.
Marie est trisomique et Jean-Pierre a des troubles autistiques. Ils ne peuvent vivre en autonomie et auront toujours besoin d’un accompagnement quotidien : choix des vêtements suivant le temps et les activités, surveillance de l’hygiène et de la santé, aide à la fabrication des repas, gestion du linge et des locaux, accompagnement et guide pour les loisirs…
Solutions proposées
Nous pensons à une grande maison familiale, qui s’inscrit dans l’histoire du village et d’une famille, ouverte sur l’extérieur, transformée pour être très fonctionnelle et accueillante, offrant sur place un hébergement préservant l’intimité des résidents et des lieux de vie partagés, et permettant à un encadrant de loger sur place le cas échéant.
Cet habitat partagé leur permettrait de continuer à fréquenter l’ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail) situé à 7 km, avec le transport collectif qui existe déjà.
En rentrant le soir, ils bénéficieraient d’un environnement calme, au grand air, avec un suivi personnalisé et bienveillant tout à fait épanouissant.
Les petits plus du projet
Nous pensons que si notre projet pouvait voir le jour, il permettrait à nos enfants de continuer à vivre à la campagne, dans le village où ils ont grandi, près de leur famille.
L’extension à un ou deux autres adultes handicapés leur permettrait aussi de rester dans leur région et le monde rural où le cadre de vie est agréable et offre de multiples possibilités d’activités internes et tournées vers l’extérieur.
La réalisation de ce projet contribuerait à entretenir le bâti et la vie en milieu rural.