Ce projet vise à l’inclusion des personnes fragilisées, dans le cadre d’une structure plus large d’habitat partagé, lieu où une personne en perte d’autonomie peut être accueillie de façon à pouvoir, pendant un temps, soulager ses aidants. Un tel lieu n’a pas de structure médicalisée importante, simplement du personnel aidant.
Origines et histoire du projet
En 2012, un membre de ma famille me contacte pour me prévenir qu’il y a des soucis sur le compte de ma maman. Rapidement je me rends compte que ces erreurs sont liées avec des soucis cognitifs. Apres examens, ma maman est déclarée en ALD (Affection Longue Durée). Je décide de la rapatrier d’Ariège au Alpes Maritimes où elle a été infirmière 30 ans. Durant plus de 4 ans je l’accompagne en maintient à domicile. Et étant donné le manque intersidérale d’informations sur ce sujet à l’époque, je décide de monter et coordonner une équipe de 10 personnes. Et mobiliser tout un village, pour m’aider à faire en sorte que l’évolution de sa maladie soit le plus soutenable possible. Ce qui m’a permis de commencer à élaborer une boite à outils d’accompagnement qui servira à d’autres aidants par la suite…
Problématique
Le principal problème est le manque de liens entre les acteurs qui proposent des solutions pour le binôme aidants/aidés. Il n’existe pas de guichet unique pour répondre aux nombreuses questions que se pose cette population. Il n’existe pas non plus un métier à part entière pour accompagner et coordonner cette nouvelle vie qui s’impose aux personnes concernés (de l’annonce des premiers symptômes, au dernier souffle).
Pour ce qui est d’un lieu qui accueillerait ce genre de public, le plus important, à mon sens, est de rompre avec la solitude et briser les tabous. Pour l’aspect matériel, je suis en relation avec beaucoup de partenaires prêts à co-construire un lieu idéal.
Solutions proposées
Idéalement, ce projet doit permettre l’émergence d’une intelligence collective à la base des relations entre les habitants, l’institution, les professionnels, etc., et le VIVRE ENSEMBLE de façon générale.
Dans cette forme d’habitat à taille humaine, il est d’usage que les habitants partagent des relations quotidiennes d’entraide et de solidarité en fonction des affinités. Une charte signée par tous peut préciser l’esprit et les pratiques attendus sur le lieu.
Pour faciliter la réussite du projet, privilégier l’accompagnement de professionnels, afin d’appliquer les principes fondamentaux de l’habitat participatif, notamment la présence des futurs habitants au moment de la programmation et de la conception de leur cadre de vie, grâce à des outils adaptés.
Concrètement, en plus des logements individuels, sont présent des espaces communs partagés et autogérés, favorisant le lien social et l’inclusion des personnes fragilisées (salle commune multi-activités, jardin potager, atelier de bricolage, buanderie, chambres d’amis, espace de travail, cantine, lieu dédié à la santé et au bien-être, etc …)
L’ensemble de ces espaces pourrait être coordonné par une conciergerie, pour favoriser le lien et l’ouverture sur le quartier (situé à proximité du centre et de ses commodités), voir plus.
Les petits plus du projet
- Une boite à outils : sondages et organisation de réunions, outils numériques libres, intelligence collective, communication non-violente, jeux coopératifs, facilitateurs, gardien de la parole, rapporteurs, ambianceurs, forum ouverts, ect…
- Des réseaux : constructeurs en matériaux bio sourcés, ESS, SCOP/SCIC, institutions, Oasis/Colibris, habitat participatif, accompagnateurs pro, médico-sociale, recherche, etc…
- Des enjeux : SE LOGER, SE NOURIR, Education, Energie, Economie, Gouvernance, Santé, Prévention des risques psycho-sociaux, etc…